My beautiful boy raconte la relation fusionnelle de David et de son fils Nick et de l'épreuve qu'ils traversent lorsque Nick développe une addiction à la méthamphétamine.
Le montage alterne entre passé et présent ce qui nous permet de comprendre le lien qui unis nos deux personnages et la relation qu'ils ont su tisser jusqu'à ce que Nick quitte le nid et entre à l'université. Ce film conte également l'histoire d'un père (et d'une mère un peu plus en retrait dans l'histoire) démuni face à la dépendance de son fils.
Tout au long du film le spectateur est pris dans la spirale infernale dans laquelle se retrouve cette famille. Le jeu de Steve Carell (David) et de Timothée Chalamet (Nick) est tellement irréprochable qu'on est plongé dans la détresse dans laquelle se trouve les personnages. Au-delà du drame, on peut sentir la dévotion et la volonté (presque à toute épreuve) de David à vouloir extirper son fils de ce cercle, ce qui est une véritable ôde à la relation père fils.
Pour ma part ce film m'a vraiment touché, je me suis sentie transportée par une histoire à priori banale mais tellement bien adaptée (du roman de David Sheff) qui tient en haleine tout au long du film, par un montage intelligent et un des meilleur jeu d'acteur vu cet année! (étonnant d'ailleurs qu'on en ai pas entendu parlé plus que ça..) Il ne s'agit pas simplement de montrer les ravages de la drogue sur les relations familiales mais bien de montrer la complexité du passage du monde de l'enfance à l'âge adulte.
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